douleurs de règles 7 jours après transfert

Causes des douleurs de règles 7 jours après le transfert d’embryon

Tomber enceinte est le rêve de plusieurs femmes. Franchir ce cap entraîne beaucoup de joie. Si certaines deviennent mères naturellement, d’autres femmes ont besoin de recourir à l’insémination artificielle pour concevoir un enfant. Cette prouesse médicale permet de remédier aux problèmes de stérilité. Après une FIV, les résultats ne sont pas toujours satisfaisants après le test de grossesse. Plusieurs symptômes et malaises peuvent être ressentis. Les douleurs de règles en font partie. Malheureusement, ils sont inconfortables. S’accompagnant des maux de tête, des crampes abdominales, des nausées, des troubles digestifs et des douleurs pelviennes, ils sont très gênants. Plusieurs éléments peuvent contribuer à leur apparition. Quoi qu’il en soit, veuillez consulter le médecin afin de trouver des solutions. 

Les causes des douleurs de menstruation après un transfert d’embryon 

Après la procréation médicalement assistée, les douleurs de menstruation peuvent faire leur apparition. Elles peuvent être les symptômes d’une grossesse extra-utérine, d’une fausse couche ou de l’endométriose. Dès les premiers signes, se faire consulter est la meilleure option. À l’hôpital, les échographies permettent d’être mieux fixé.

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Les causes de ce malaise gynécologique sont nombreuses. La nidation de l’œuf est l’une d’entre elles. Lorsque les embryons sont déposés dans l’utérus après la simulation ovarienne, le déclenchement de la fécondation s’effectue. Ainsi, l’embryon se fixe sur les trompes de Fallope. Cette phase peut donner lieu aux symptômes des dysménorrhées

La procréation assistée peut s’accompagner de kystes ovariens. De ce fait, leur éclatement provoque des douleurs de menstruation. En réaction aux hormones utilisées au cours d’une FIV, les corps de certaines femmes peuvent réagir autrement. Ainsi, elles peuvent ressentir des douleurs pelviennes. Le transfert embryonnaire peut aussi provoquer des infections. Leurs manifestations s’apparentent à celles des douleurs de règles.

Le stress est également une cause de douleurs de menstruation. En plus de perturber le cycle naturel des futures mères, il peut affecter le vagin et les parois utérines. Par conséquent, la patiente ressent les signes de règles douloureuses.

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Comment soulager les douleurs de règles après une reproduction assistée ?

Généralement, les douleurs qui surviennent 7 jours après le transfert des embryons sont liées à l’utilisation de la progestérone. Utile au bon déroulement de la grossesse, cette hormone peut provoquer des douleurs plus ou moins intenses. Ressenties au niveau du bas ventre, les douleurs de règles peuvent s’accompagner de légers saignements. Pour éviter toute complication, il est conseillé d’effectuer l’échographie pelvienne ou abdominale. 

Cette dernière permet de savoir si la perte de sang n’est pas due à une fausse couche. Concernant les astuces de soulagement, l’ibuprofène, le paracétamol et d’autres analgésiques peuvent atténuer les malaises. Il en est de même pour les antidouleurs de type de non stéroïdiens. Ces produits pharmaceutiques soulagent efficacement l’inflammation et les contractions douloureuses des cavités ovariennes et vaginales. 

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Les patientes qui expérimentent ces douleurs pelviennes peuvent également prendre des antispasmodiques. La chirurgie est aussi une option de traitement. Effectuée par un gynécologue, l’intervention chirurgicale est pratiquée en cas de douleurs chroniques prolongées.

Certaines astuces naturelles peuvent être d’une grande aide. Les rapports sexuels, les tisanes naturelles, les bouillottes, le repos et une alimentation saine sont des solutions envisageables. Cependant, il est important de recueillir l’avis du gynécologue avant toute initiative. 

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Comment se déroule une procréation médicalement assistée ?

L’assistance médicale de procréation permet aux femmes stériles d’être enceintes. Elle peut consister en une insémination artificielle ou une fécondation in vitro (FIV). La première technique consiste à utiliser un cathéter pour introduire les spermatozoïdes dans l’utérus. Elle est pratiquée durant la période d’ovulation. Ainsi, le traitement hormonal favorise le développement de plusieurs follicules.

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  La FIV quant à elle est plus complexe. Pour qu’elle aboutisse, plusieurs précautions sont prises. Après la stimulation ovarienne, les gamètes des futurs parents sont prélevés. Les follicules sont ensuite stimulés avec une grande quantité de FSH. Lorsqu’ils atteignent la maturité, leur acheminement au laboratoire s’effectue. Passé cette phase, le sperme du père est aussi prélevé. Toutefois, il peut arriver que le personnel médical recoure plutôt aux spermatozoïdes et ovules congelés

Contrairement à l’insémination, l’étape de fécondation se déroule hors du corps de la femme. En effet, les spermatozoïdes sont mis en contact avec les ovocytes dans une boîte spéciale. Une fois fécondés, ils deviennent des zygotes puis des embryons. Les embryons obtenus sont implantés dans l’utérus. Pour éviter les grossesses multiples, leur effectif est réduit. Raison pour laquelle les autres sont congelés en cas d’embryons surnuméraires

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Ceux-ci ne résistent malheureusement pas à la décongélation. Après la fécondation, c’est la phase d’attente. En cas de succès, les premiers symptômes de la grossesse sont observés. 

Les complications liées à une procréation assistée

La procréation assistée n’est pas sans risque. À l’opposé des grossesses spontanées, les complications sont plus fréquentes. Leurs causes sont relatives au type d’ovocyte, à l’âge de la future donneuse de vie et à son état de santé. Pour les limiter, les médecins préfèrent implanter les embryons congelés. En plus de limiter les risques de complication, leur utilisation produit les résultats d’un cycle naturel. 

La procréation sous assistance médicale peut entraîner l’hyperstimulation ovarienne. C’est en fait une réponse ovarienne exagérée, pouvant conduire à une longue hospitalisation. Les nausées, les torsions ovariennes, les ballonnements, les fièvres et les douleurs abdominales sont ses principaux symptômes. Elle peut également se manifester par les troubles respiratoires, l’envie fréquente d’uriner et les pertes blanches abondantes. 

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Les femmes soumises à la FIV ou à l’insémination artificielle sont très exposées aux accouchements prématurés et au cancer. Elles peuvent aussi être victimes de grossesses extra-utérines et des fausses couches.   

En outre, la procréation artificielle accroît les risques d’infection. Ceux-ci sont dus aux prélèvements effectués et au matériel utilisé. C’est la raison pour laquelle, le milieu de culture, le vagin ainsi que le matériel doivent être correctement désinfectés avant la ponction ovarienne.

Conclusion 

Faire un test de grossesse est la première idée qui vient en tête après avoir bénéficié d’une procréation médicalement assistée. Lorsqu’elle est réussie, les premiers signes de grossesse sont en fait ressentis. Toutefois, elle peut s’accompagner des douleurs de règles. Très gênantes, ces dernières sont provoquées par la nidation de l’œuf, le stress, les kystes ovariens et les infections vaginales. Pour soulager ces malaises, les médicaments pharmaceutiques, le traitement chirurgical ainsi que certains produits naturels peuvent être utilisés.