Comment reconnaître un zona interne ?

Zona interne : qu’est ce que c’est et comment le reconnaître ?

Vous avez entendu parler du zona interne qui est une maladie contagieuse ainsi que des traitements antiviraux qui le suivent, et vous craignez que la fièvre que vous avez ainsi que les différents symptômes dont vous souffrez puissent en être un signe annonciateur ? Ne paniquez pas. 

Le zona interne : qu’est-ce que c’est ?

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler du zona interne ou qui en ont entendu parler vaguement, c’est une maladie qualifiée d’infectieuse et virale qui s’attaque à toute personne ayant côtoyée le virus de la varicelle-zona (un virus faisant partie de la grande famille des herpès virus qui reste latent au niveau des ganglions nerveux des racines dorsales).  En d’autres termes, c’est une maladie dont la contamination se fait par contact direct avec une personne infectée du virus varicelle. Comme vous pouvez l’imaginer, lorsqu’elle n’est pas traitée dès l’apparition des premiers symptômes, elle peut laisser des séquelles (une encéphalite, une surinfection bactérienne, etc.) sur le patient.

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Mais sa particularité, c’est qu’elle ne s’attaque qu’à ceux qui ont déjà eu à souffrir une fois de leur vie de la varicelle. C’est donc une sorte de réactivation du virus dans le corps de l’individu. Elle se manifeste exactement comme la varicelle, ce qui porte à croire que l’individu souffre de la varicelle malgré son immunité développé après avoir souffert de cette maladie. Mais si le zona interne et la varicelle ne sont pas pareils, comment arriver à distinguer le zona, de la varicelle ?

Comment arriver à savoir qu’il s’agisse du zona interne ?

Pour savoir si l’on se trouve dans le cas du zona interne ou d’une varicelle, la première des choses à chercher à savoir est si l’individu atteint a déjà été victime de la varicelle. Si oui, alors, vous pouvez vous pencher sur le cas de zona interne. 

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Un autre moyen qui permet de savoir également si c’est un zona interne ou pas, c’est l’âge de la personne malade. En générale, on assiste le plus souvent à un zona interne quand les patients sont âgés de 50 ans et plus.

Quelques signes caractéristiques du zona interne

Pour confirmer qu’il s’agit bel et bien du zona, vous verrez que l’individu atteint constatera des éruptions cutanées ou des petits boutons ou des vésicules au niveau de plusieurs parties de son corps. Notamment, il s’agit du thorax, du tronc,  de la tête, y compris le visage, le cuir chevelu, le cou et autres (l’œil, le nez, etc.), la partie dorso-lombaire, l’abdomen et parfois même au niveau des organes génitaux. Mais ces éruptions ou lésions cutanées ne sont pas suffisantes pour conclure systématiquement. 

Comme autres symptômes du zona, il y a la fièvre qui pousse la température corporelle au-delà même de 38°C, les douleurs zostériennes qui se manifestent à travers des rougeurs ou des plaques rouges caractérisées des sensations de brûlures douloureuses, de coups de poing chez certains. Il faut également noter que certains individus vont même jusqu’à perdre de façon temporaire, leur sensibilité lorsqu’on leur touche la peau. Bien évidemment, la partie du corps qui perd toute forme de sensibilité est celle attaquée par le virus du zona.

Si les personnes atteintes du zona avaient déjà des plaies sur le corps, on peut constater une forte sensation de démangeaisons, des maux de tête, des difficultés d’uriner si le zona attaque les parties intimes, plus précisément l’urètre, une paralysie faciale, des difficultés à entendre lorsque les parties autour des oreilles sont atteintes, et beaucoup d’autres choses. Bien évidemment, ces symptômes interviennent à un stade avancé de la maladie, et si une prise en charge rapide n’est pas faite, des complications peuvent s’en suivre.

zona interne ou zona externe : comment le reconnaître ?

Quelles sont les causes du zona ?

Une baisse des défenses du système immunitaire peut être sans aucun doute une cause du zona chez les personnes très âgées. En effet, n’ayant plus la force ou la défense immunitaire nécessaire ou les anticorps nécessaires et ayant fréquenté une personne atteinte de la varicelle, ce virus dont la souche est déjà dans le corps en raison du fait qu’on en a déjà souffert une fois, peut en quelque sorte se réveiller.

Un stress trop prolongé, ou une maladie affectant sérieusement les défenses immunitaires (cancer, Vih, même la grippe, etc.) peuvent aussi être la cause de l’apparition du zona.

Comment guérir du zona ?

Dès que les symptômes mentionnés plus haut sont constaté, il est important d’aller en consultation. Déjà dès les premières éruptions, ou les sensations de démangeaison et autres, vous devez aller voir un médecin pour un diagnostic plus sûr. 

Quelle que soit la forme que le zona prendra (zona intercostal, zona ophtalmique, etc.), le traitement que l’on fait suivre aux patients est pratiquement pareil, sauf en cas de symptômes liés à une complication. Ainsi, il n’est pas rare que l’on prescrive du paracétamol ou tout autre médicament qualifié d’anti-douleur pour atténuer les douleurs. Ne faites jamais d’automédication car vous pourriez en subir les conséquences. L’ibuprofène est un excellent anti-douleur, cependant, son utilisation n’est pas recommandée pour quelqu’un ayant contracté le zona. Pour traiter les boutons et éviter qu’il y ait une surinfection, des produits antiseptiques tel que la chlorhexidine et autres sont prescrits.

En fonction de la gravité de cette maladie infectieuse, votre médecin traitant peut vous prescrire un traitement antiviral composé de comprimés, qui agira à la fois sur les douleurs ainsi que sur les cicatrices que pourraient laisser les boutons. 

Que faire si le zona est contracté ?

Le zona est une maladie qu’il faut craindre surtout dans sa rapidité de propagation. Considéré comme un mal assez contagieux, il est préférable que dès que toute personne en est diagnostiqué, s’éloigne des femmes enceintes, de tout nouveau-né ou de tout nourrisson et toutes personnes dont le système immunitaire n’est pas au point fort.

Aussi, une fois après avoir vaincu la maladie, vous pouvez décider de vous faire vacciner. Il existe aujourd’hui, le vaccin (Zostavax) contre le zona. Pour les plus âgés, cette vaccination est le seul moyen de rester à l’abri d’une potentielle réactivation du virus de la varicelle.